jeudi 19 mai 2011

L'étoile du bronx , ou la véritable histoire de earl manigault

Avec : Don cheadle
           Forest whitaker
           eriq la salle
réalisation :eriq la salle
synopsis: La véritable histoire de Earl MANIGAULT un joueur extrêmement talentueux , qui a cause de la drogue , sombrera dans la déchéance . Mais il saura rebondir et obtenir une deuxieme chance pour devenir l'étoile du bronx.

Anecdote : Earl MANIGAULT a vraiment éxisté il a entre autre crée le "goat tourna-ment".Il est le joueur ayant inventé le dunk a 720 degrés.

QUIZZ : La chronologie de l'abolition de la peine de mort en France


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jeudi 5 mai 2011

La peine de mort en Chine

Alexandra et moi avons décidé de faire changer l'opinion  des gens vis à vis de la peine de mort en Chine. Ici deux cas sont mis en relief: l'affaire du lait contaminé et celle des faux-monnayeurs. Cela  mérite-t-il  vraiment la peine de mort ? La pratique de la peine capitale en Chine fait commettre au gouvernement des excès d'injustices. Quelle que soit la gravité de la faute, pour nous , aujourd'hui personne ne devrait mourir ainsi...


-2008:300 000 nourrissons intoxiqués en Chine.

Les peines sont d'une sévérité exemplaire, à l'image de l'ampleur et de l'émotion suscitées par l'affaire en Chine. Trois producteurs de lait, impliqués dans le scandale du lait pour bébé coupé à la mélamine, ont été condamnés à mort, le troisième  avec sursis. Parmi eux,  Zhang Yujun,  a produit la poudre contenant de la mélamine et en a écoulé 600 tonnes pour une valeur de 994.700 dollars. Il a été reconnu coupable d'avoir mis en danger la sécurité publique.


-2005:des faux-monnayeurs condamnés à la peine de mort.

Alors que la Chine annonçait dernièrement vouloir diminuer le nombre de condamnés à mort, la Cour populaire suprême (CPS) de Chine a récemment approuvé la sentence condamnant à la peine capitale deux hommes accusés d'avoir imprimé de "considérables" montants de fausse monnaie.
Environ 70 millions de yuans (10,29 millions de dollars) d'argent contrefaits n'ont pas encore été retrouvés.
La CPS a jugé que l'acte était "extrêmement grave", et avait "sérieusement nuit à la monnaie nationale et à la régulation financière", et qu'il devait par conséquent être sévèrement puni par la loi.Un premier jugement  de la Cour populaire avait déjà condamné  à mort Xu Shaorong et Zhu Yingwu, les privant de leurs droits civiques et confisquant tous leurs biens personnels.
Les enquêteurs ont découvert que les deux hommes coopéraient étroitement pour falsifier des billets de banques depuis novembre 2004. Xu Shaorong finançait les opérations, tandis que Zhu Yingwu s'occupait d'imprimer la monnaie et de la vendre.


Ternir l'image de la Chine et être attiré pas l'appât du gain : cela mérite-t-il la peine de mort ?  A méditer..

mardi 3 mai 2011

Very bad trip





Un film réalisé par Todd Phillips avec :


Bradley Cooper dans le rôle de Phil Wenneck


Ed Helms dans le rôle de Stu Price


Zach Galifianakis dans le rôle d'Alan Garner


Justin Bartha dans le rôle de Doug Billings


Et avec la participation de Mike Tyson



Résumé : C'est l'histoire d'une bande de quatre amis dont l'un d'eux va se marier, qui partent à Las Vegas le temps d'une soirée pour fêter son enterrement de vie de garçon. La fête se déroule bien, jusqu'au lendemain matin où ils retrouvent dans leur chambre d'hotel un bébé, un poule et un tigre à leur réveil. De plus le futur marié a disparu. Que s'est-il-passé ? Eux-même l'ignorent. C'est alors que tout pleins de péripéties débutent. Arriveront-ils à temps au mariage et surtout avec le marié ?






Notre critique : Excellent film! Qui fait trop rire. Un bon moyen de bien rigoler avec ses potes ou même seul, rien de mieux qu'un bon film comme celui là pour des fous rires. Un conseil : Regardez-le !
Et n'oubliez pas " Tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ! ".








lundi 2 mai 2011

Raphael,la belle gueule à la voix d'ange!





































Il s'est fait connaitre par Jean-Louis Aubert , ancien membre du groupe Téléphone. Son album le plus connu est "Caravane" sorti en 2008. Les paroles de ses chansons, pleines de sens mais sans prise de tête rendent leur écoute trop agréable!
Par exemple la chanson "et dans150 ans "nous montre à quel point la vie passe vite .Voici un extrait de cette chanson : "et dans 150ans,on s'en souviendra plus des gens qu'on a aimé des gens qu'on a perdu.." , ça fait très bien ressortir le style naturel du chanteur. Allez visiter sa page myspace ici !

Notre sortie à la cinémathèque de Porto-Vecchio .

Le jeudi 17 février, avec un petit groupe d'élèves de seconde du groupe d'arts plastiques, nous sommes allés à la cinémathèque de Porto-Vecchio dans le cadre de l'art visuel. Il faut quand même dire qu'on pensait ne jamais arriver puisque nous sommes naturellement tombés sur un bus avec la porte cassée, qui ne se fermait pas ; mais heureusement Madame Voisin  était là et a réparé tout ça ! Merci madame Voisin , qui a été plus douée que notre chauffeur ! :) Enfin arrivés à la cinémathèque, nous sommes allés voir la salle rouge pour les spectacles et la salle bleue ( salle Abel Gance ) pour le visionnage des films de la cinémathèque. Nous avons d'ailleurs eu l'occasion d'en voir un très drôle et très intéressant : " Le pigeon "de Mario MONICELLI. Nous avons ensuite pu visiter la salle des bobines puis celle des affiches ayant un rapport avec la Corse, de très belles affiches peintes à la main et des centaines de bobines, c'était très impressionnant ! Ensuite nous avons rendu visite à deux personnes qui travaillaient sur le recollage des bobines et sur le montage d'un film, c'était une petite salle avec des boutons partout. Une fois le film terminé, nous sommes rentrés tranquillement à Sartène, sans problème de car cette fois-ci !

La vitrine avec quelques antiquités

 
La salle de projection ( salle Abel Gance ) 
Les affiches

La salle des films

Atelier de réparation de film

 
Explication des techniques de projection
Nous tenons à remercier vivement Lydie Mattei , responsable de la cinémathèque de Porto-Vecchio " Casa di lume " et toutes les personnes qui nous ont si bien reçus et qui nous ont expliqué leur métier.

Le Romantisme vu par Daniela, Véra et Marie-Ange

Comme vous le savez, le mouvement romantique est un courant littéraire, culturel et artistique européen de la première moitié du XIXème siècle.
Un petit rappel pour tout les lycéens amnésiques:
La période romantique débute à la fin du XVIIIème et s'essouffle au milieu du XIXème. Elle a à sa tête de grands auteurs tels que Victor Hugo, son chef de file, Lamartine, Musset, Alfred de Vigny... Le premier grand recueil poétique romantique est écrit par Lamartine, ce sont " Les Méditations Poétiques" publiées en 1820.
Le romantisme est l'expression des sentiments avec comme thèmes principaux le "moi", l'amour malheureux, le lyrisme ainsi que la nature. Les Romantiques aiment en effet la nature sauvage et toutes les civilisations disparues,on pourrait même dire qu'ils s'en inspirent pour écrire leurs œuvres.
Nous voudrions aussi revenir sur une erreur très répandue : le romantisme ne signifie pas l'amour gnangnan, à l'eau de rose ( coucher de soleil et dîner aux chandelles : ça c'est pour la version moderne et commune !) Le Romantisme c'est beaucoup plus compliqué et subtil : les romantiques vous étonneraient par leur goût des atmosphères étranges voire gothiques ( ne pas oublier que la période produit de nombreuses nouvelles fantastiques : pensez aux vampires mais aussi à Frankenstein). Enfin ce sont des amoureux des grandes causes et des grands hommes : leur préféré... Napoléon I bien sûr ! Pour vous faire part de nos gouts , en ce qui concerne les compositeurs Romantiques , Wagner est l'un d'entre eux que nous admirons ..

Quelques œuvres :
Notre tableau préféré de Delacroix, qui est l'un des peintres romantiques les plus connus, est "La Liberté guidant le peuple". On y retrouve Marianne à la poitrine dénudée tenant à la main le drapeau français et à ses côtés, Gavroche, personnage de Victor Hugo, que l'on retrouve dans Les Misérables. Pour votre information ce tableau a été peint en 1831 et il symbolise les "Trois glorieuses", insurrection populaire de juillet 1830 qui fit place à la Monarchie de Juillet. Ce qu'on aime, c'est l'expression qui s'en dégage, les couleurs très soutenues et la composition du tableau qui prend le spectateur à témoin.
Notre poème préféré :
' Soleils couchants ' extrait de " FEUILLES D'AUTOMNE " écrit par Victor Hugo.
" Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux ! "
Citations :
Musset: "Ah frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie"
Vigny: "Poésie! O trésor ! Perle de la pensée !"
G. de Nerval: "Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé"
V. Hugo: "Peuples ! Écoutez le poète ! Écoutez le rêveur sacré !"





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Un petit film bien divertissant réalisé par Charlotte et Julia

Voilà ce que peuvent réaliser des élèves de terminale littéraire irréprochables, discrètes et somme toute très posées... en tout cas en classe de littérature !  Merci encore Julia et Charlotte pour cette petite fantaisie que vous réservez à la classe d'Arts plastiques. Merci enfin d'avoir donné l'exclusivité de votre création  au blog des élèves de Littérature et société.
Bon voyage et bon vent dans les mois à venir !

HUGO POLITIQUE

Littérature et société  
Hugo et la République, notes de lecture d’une conférence de Jean-Noël Jeanneney prononcée le 6 février 2002 à la Sorbonne.
Il faut redonner toute sa place à Victor Hugo  politique, témoin, analyste, acteur, prophète de son siècle. On en connaît le ton unique : éloquence ample, souffle des formules binaires, ardeur des interpellations, regard acéré  et intense. Il a siégé comme pair de France sous la Monarchie de Juillet, comme député sous la IIè République  et comme député et sénateur sous la IIIè.
Il a été un homme engagé dans son époque, c’est une évidence mais surtout il reste d’une formidable modernité par les combats menés ou les idées défendues (pour la France, l’Europe et même le monde) Son « énergie civique » est encore à considérer au XXIè siècle.
Hugo est un ancien légitimiste qui célèbrait Charles X sous la Restauration  et ancien pair promu par Louis-Philippe. Il deviendra ensuite fervent républicain.

Conquête de 1848 : suffrage universel masculin ( La France seul pays d’Europe occidentale à l’instituer ). Pour Hugo, c’est une façon de briser par le droit la violence civile. Relativisons cette avancée car les  femmes, condamnés politiques, chômeurs sont exclus).
Hugo dit à l’Assemblée : « Le suffrage universel, en donnant un bulletin à ceux qui souffrent, leur ôte le fusil ; en leur donnant la puissance, il leur donne le calme. Tout ce qui grandit l’homme l’apaise » Il soulignera que tant que les femmes seront exclues du suffrage universel, celui-ci sera coupable d’inachèvement. Hugo est d’une certaine façon féministe (malgré ce que sa vie privée a de traditionnel...) en tout cas en politique : «  Le XVIIIè siècle a proclamé le droit de l’homme, le XIXè siècle proclamera le droit des femmes ». Il en est de même pour l’éducation, nécessité pour une société avancée : « Ouvrir des écoles, c’est fermer des prisons » formule qui résume sa pensée (discours de 1850)
Il réclame donc l’instruction gratuite et obligatoire. Il réclame aussi la séparation de l’ Eglise et de l’Etat (qui n’interviendra qu’en 1905,  52 ans après qu’il l’eut préconisée ). Sur l’école, le débat qu’il initie ( à savoir le rejet d’un monopole scolaire de l’Etat) resurgira sous la IIIè Rép. entre Clemenceau et Jaurès.  Il fera toute sa vie la promotion des droits de l’enfant (on se souvient des vers de « Mélancholia »).
LA PEINE DE MORT
Hugo déteste l’idée d’un pouvoir humain infligeant la peine définitive qui pour lui n’appartient qu’à Dieu. Il commence à parler de la peine de mort dès son 1er roman Han d’ Islande publié à l’âge de 21 ans. Pour lui la peine de mort, c’est un « meurtre judiciaire ». Hugo pense d’ailleurs que la société a toujours une part de responsabilité dans le crime. Il y a donc des responsabilités sociales du crime. Hugo met aussi en évidence le problème à son époque de la partialité des juges ( voir dans son œuvre, Claude Gueux, Jean Valjean... une justice intransigeante pour les pauvres et conciliante pour les criminels en col blanc).
La répartition des richesses
Responsabilité de la puissance publique : Pour Hugo les intérêts particuliers pèsent toujours trop lourds et il faut donc surveiller les riches. Voir le combat contre la pauvreté dans son oeuvre.
Hugo visionnaire 
Il lance l’idée des « Etats-Unis d’Europe ». Il pense même à une monnaie unique «  une monnaie continentale à double base métallique et fiduciaire, ayant pour seul appui le capital Europe tout entier et pour moteur l’activité libre de deux cents millions d’hommes, cette monnaie, une, remplacerait et résorberait outes les absurdités monétaires d’aujourd’hui ». Il voit aussi déjà le couple franco-allemand : «  La France et l’ Allemagne sont essentiellement l’Europe. L’Allemagne est le coeur, la France est la tête ». Il faut faire front à l’Angleterre qui a trop « l’esprit de marchandise, l’esprit de marché ».
Dernier combat : l’amnistie des communards
Au début de la IIIème République : il n’a pourtant pas approuvé les débordements de la Commune de Paris.
Dernier discours  au Sénat : 28 février 1879 où il insiste sur l’idée du pardon pour apaiser les guerres civiles. Il réclamera l’amnistie pour tous les communards.

jeudi 7 avril 2011

Sa couleur de peau lui coûtera la vie...

La ligne verte de Stephen King


John Caffey, cette "armoire à glace ", est condamné pour le meutre et le viol de deux fillettes à la peine de mort. Peu à peu, le gardien-chef de la prison dans laquelle il est incarcéré découvre son pouvoir : en effet, il peut guérir les personnes rien qu'en les touchant et perçoit aussi leurs pensées. De cette façon, il guérit un garde atteint d'une infection urinaire et une souris,"mascotte" de cette prison, à deux doigts de la mort, il les sauve tous les deux! Puis, au fil de la lecture, on apprend qu'il est innocent mais impossible de faire machine arrière car à l'époque un noir tuant deux petites blanches était forcément coupable !! Le livre est extrêmement bien écrit et malgré de nombreux détails, celui-ci n'est pas un seul instant ennuyeux bien au contraire! On ressent tout de suite de la sympathie pour ce John Caffey , malgré sa corpulence étonnante,un coeur sensible se cache en lui. A lire absolument!
critique faite par Sabrina ,Alexandra & Cuncetta.

lundi 4 avril 2011

Une petite biographie sur un grand auteur !

Cette année en classe de Littérature et société nous avons étudié la figure de Victor Hugo, comme représentant l'écrivain engagé.  Ce qui nous a intéressé dans son carrière d'écrivain, c' est la lutte qu'il a menée pour l'abolition de la peine de mort.
Victor Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon puis mort le 22 mai 1885. C'était un écrivain, dramaturge, poète, homme politique ou bien encore académicien et intellectuel. Élevé par ses parents dans l'esprit du royalisme, il devient confident de Louis Philippe en 1844 puis pair de France en 1845. C'est à partir de ce moment qu'il tente de convaincre, mais en vain, ses collègues lors d'un procès (celui de Pierre Lecomte) de la nécessité de l'abolition de la peine de mort. C'est au cours de la séance de l'Assemblée Constituante le 15 septembre 1848 qu'il prononce son discours le plus célèbre contre la peine de mort, cela a donné lieu à un débat public. On peut toutefois souligner qu'il a, très jeune écrivain, déjà abordé le thème de la peine capitale dans le très connu "Dernier jour d'un condamné" en 1829 mais aussi dans un roman moins connu de 1823 (il est alors âgé de 21 ans) intitulé "Han d'Islande".
Pour son abolition totale il faudra attendre 1981 et l'initiative de Robert Badinter. On a d'ailleurs étudié la figure de Robert Badinter en Histoire et société : il était garde des sceaux et ministre de la justice pendant la présidence de F. Mitterand. Son discours à l'Assemblée est resté dans toutes les mémoires.

Victor Hugo en 14 dates

1802: Naissance de Victor Hugo à Besançon
1812: La mère de Hugo s'installe avec ses fils à Paris
1824: Naissance de sa fille Léopoldine
1826 : Naissance de son fils Charles
1828: Mort du père de Hugo
1829: Parution anonyme du " Dernier Jour d'un condamné" (il a seulement 27ans,ce qui prouve l'engagement précoce de Victor Hugo pour l'abolition de la peine de mort)
1841: Élection à l'Académie Française
1843: Mort de sa fille Léopoldine ( la mort de sa fille bouleversa totalement Hugo qui écrivit pour commémorer sa mort le recueil  des "Comtemplations" )
1851: Après le coup d'état du 2 décembre, Victor Hugo choisit l'exil  hors de France. D'abord à Jersey puis Guernesey. Il durera 19 ans. Pendant tout ce temps il se consacra à l'écriture des "Châtiments" pamphlet contre Napoléon III.
1853: Parution des "Châtiments"
1856: Parution des  "Contemplations"
1862: Les Misérables , un des romans les plus connus de l'auteur : c'est l'histoire d'un homme comdamné au bagne pour avoir volé une miche de pain ; à sa sortie du bagne,  il fait la connaissance de Cosette petite fille qui subit la tyrannie des Thénardier. Il l'adopte et le roman raconte leur histoire pendant les événements historiques qui ont marqué la première partie du XIX siècle. Ce roman  prouve encore l'engagement de Hugo contre les injustices sociales, pour l'éducation des enfants et la défense des miséreux.
1870: Après la chute du second Empire, il est élu député.
1885: Mort de Victor Hugo (son cercueil fut suivi par des milliers de fidèles) 

LITTERATURE ET SOCIETE

Travaux de la classe "littérature et société" sur la peine de mort
Les élèves ont travaillé sur la figure de Victor Hugo, et sur son engagement contre la peine de mort. Ils ont essentiellement lu des extraits d'œuvres de l'auteur disponibles sur le site de l'Académie de Rouen qui présente une séquence très intéressante sur le sujet, séquence réalisée par Danielle Girard (http://lettres.ac-rouen.fr/francais/dernier/accueil.htm).

autre lien
Pour poursuivre la réflexion sur le sujet, je propose à tous les élèves du groupe de lire les documents complémentaires, de s'en inspirer pour nos débats futurs, et enfin de nous faire part de leurs commentaires. J'ai choisi de remonter très loin dans le temps avec Thucydide, de m'arrêter ensuite sur des auteurs canoniques, et enfin d'aller voir du côté de la chanson.
Bonne lecture à tous !

Documents complémentaires sur le thème de "la peine de mort"
Quelques textes à lire et à commenter sur la peine de mort de l'Antiquité au XXIème siècle

Le premier texte choisi est un extrait de La Guerre du Péloponnèse, Livre III, de Thucydide ; c'est le fameux discours de DIODOTE (un extrait), prononcé lors du premier débat parlementaire connu sur la peine de mort qui s'est déroulé en 427 avant J.C., date à laquelle Diodote, faisant valoir que ce châtiment n'avait pas d'effet dissuasif ( et oui cet argument était déjà mis en avant) a réussi à persuader l'Assemblée athénienne en Grèce de revenir sur sa décision d'exécuter tous les adultes mâles de la ville rebelle de Mytilène.

Diodote est un orateur athénien. En 427 av. J.- C., l'île de Lesbos rompit son alliance avec Athènes et s'allia aux Spartiates. Peu après, une armée athénienne s'empara de Mytilène, capitale de l'île, et le peuple athénien rendit un décret de mort contre tous les Mytiléniens. Une galère partit avertir l'amiral Pachès, qui devait exécuter cet ordre. Mais Diodote fit rapporter le décret et le massacre fut évité.
Source : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/thucydide/livre3.htm#XL
Ce discours succède au discours de Cléon qui plaide pour la mise à mort des habitants de Mitylène. Texte choisi pour sa force persuasive et sa beauté stylistique, mais aussi pour sa sagesse pratique. Diodote va surtout faire preuve de sang-froid et de réalisme en décidant d'argumenter autour non pas de la notion de justice mais de la notion d'intérêt pour la cité. Enfin son discours est en quelque sorte celui d'un visionaire :

[...] XLIV. - [...]" Cléon affirme que la peine de mort aura l'avantage de diminuer à l'avenir les défections des alliés ; pour moi, relativement à vos intérêts futurs, j'affirme et je soutiens le contraire. Et je vous invite à ne pas vous laisser séduire par ce qu'il peut y avoir de spécieux dans son discours, pour repousser ce qu'il peut y avoir d'utile dans le mien. Ses arguments plus conformes à une justice sévère et à votre colère contre les Mytiléniens sont de nature à vous convaincre ; mais nous ne sommes pas des juges ; nous n'avons pas à rechercher le droit strict, mais à délibérer sur ce que réclame à leur sujet notre intérêt.

XLV. - "Dans les États la peine de mort est instituée pour de nombreux crimes moins graves que celui des Mytiléniens ; néanmoins le coupable s'y laisse emporter par l'espérance du succès et court le risque. Nul, en tramant un complot, ne s'expose avec l'idée qu'il ne s'en tirera pas. Et de même quelle est la cité qui s'est rebellée avec l'idée que ses forces ou celles de ses auxiliaires complices ne l'autorisaient pas à tenter cette défection ? La nature incite les États comme les particuliers à commettre des fautes. Aucune loi ne les en empêchera. On a parcouru toute la série des peines, en en ajoutant toujours de nouvelles pour réduire le nombre des crimes. Vraisemblablement autrefois les peines étaient plus douces pour les plus grands crimes. Mais comme on finissait à la longue par les affronter, elles ont presque toutes abouti à la peine de mort. Et celle-ci même on la brave. Force donc est de trouver quelque châtiment qui cause plus d'effroi à l'homme ; ou bien, il faut avouer que la peine de mort n'empêche aucun crime. La misère, sous la pression de la nécessité, inspire l'audace ; l'abondance, par l'effet de l'orgueil et de la présomption, fait naître des appétits insatiables ; les autres situations provoquent des passions ; bref chacun est poussé par quelque passion irrésistible et dominante, qui le fait s'exposer au danger. Ajoutez l'espérance et la convoitise ; celle-ci précède, l'autre suit ; l’une formant des projets, l'autre suggérant le concours de circonstances favorables, toutes deux causent les plus grands maux et quoique invisibles sont plus redoutables que les dangers manifestes. Enfin la fortune joint ses excitations tout aussi vives. Il arrive que, survenant à l'improviste, elle pousse l'homme à agir même avec les moyens les plus réduits. C'est particulièrement le cas des États, d'autant plus que les plus grands intérêts, la liberté et la volonté de puissance y sont en jeu ; et que chacun sans raison, et tous les autres avec lui, s'estiment au-dessus de leur propre valeur. En un mot il est impossible, il est d'une extrême naïveté de croire que l'homme, quand il se porte avec ardeur à quelque entreprise, peut être arrêté par la force des lois ou par quelque autre crainte.

XLVI. - "Gardez-vous donc de penser que la peine de mort soit une sûre garantie et de prendre une résolution désastreuse ; gardez-vous également d'enlever aux insurgés tout espoir de repentir et toute possibilité de racheter à bref délai leur faute. [...] Évitons donc, en nous montrant des juges rigoureux des fautes d'autrui, de nous faire tort à nous-mêmes. Ayons soin plutôt, en infligeant aux Mytiléniens un châtiment proportionné à leurs fautes, de laisser ces villes disposant de ressources pécuniaires nous être utiles. Ne fondons pas notre sauvegarde sur la rigueur des lois, mais sur notre sage et prévoyante activité.[...]

XLVII. - "Et vous voyez quelle serait votre faute, si vous suiviez les conseils de Cléon.[...]. Si vous faites périr le peuple de Mytilène, ce peuple qui n'a pas participé à la rébellion et qui, une fois armé, vous a spontanément remis la ville, d'abord vous commettez une injustice en mettant à mort vos bienfaiteurs, ensuite vous rendez aux grands le service qu'ils désirent le plus ardemment. Chaque fois qu'ils pousseront une cité à faire défection, ils auront immédiatement le concours du peuple, puisque vous leur aurez montré que vous réservez le même châtiment aux coupables et aux innocents. Même s'ils vous ont attaqués injustement, encore faut-il fermer les yeux, pour ne pas vous aliéner les seuls alliés qui vous restent. Pour maintenir votre domination, il vaut beaucoup mieux vous résigner à subir l'injustice que punir justement des gens que vous devez épargner. Quoi qu'en dise Cléon, la justice et l'utilité ne peuvent se trouver réunies dans lé châtiment qu'on vous propose.

XLVIII. - "Reconnaissez que c'est là le plus sage parti et sans accorder plus qu'il ne faut à la pitié et à l'indulgence, - sentiments contre lesquels je vous mets en garde - n'écoutez d'autres conseils que les miens. Jugez de sang-froid les Mytiléniens que Pakhès vous a envoyés comme coupables ; mais laissez aux autres la libre disposition de leur cité. Voilà ce qui pour l'avenir est avantageux et présentement redoutable pour vos ennemis. Contre des adversaires de sages résolutions ont plus de poids que la déraison appuyée sur la force (223)."

XLIX. - Telles furent les paroles de Diodotos. Ces deux discours contradictoires et d'égale habileté laissèrent les Athéniens indécis. On passa au vote et les deux avis recueillirent un nombre de voix à peu près égal. Ce fut pourtant celui de Diodotos qui l'emporta.

Au XVIIIème siècle, Voltaire s'empare de la question.

Voltaire, Commentaire sur le livre "Des délits et des peines", X, 1766 (Des délits et des peines : ouvrage du jurisconsulte italien Beccaria qui dénonce les erreurs judiciaires, les procédures bâclées, l'usage des preuves douteuses et la cruauté des châtiments)

"On a dit, il y a longtemps, qu'un homme pendu n'est bon à rien, et que les supplices inventés pour le bien de la société doivent être utiles à cette société. Il est évident que vingt voleurs vigoureux, condamnés à travailler aux ouvrages publics toute leur vie, servent l'Etat par leur supplice, et que leur mort ne fait de bien qu'au bourreau, que l'on paye pour tuer les hommes en public. Rarement les voleurs sont-ils punis de mort en Angleterre; on les transporte dans les colonies. Il en est de même dans les vastes Etats de la Russie; on n'a exécuté aucun criminel sous l'empire de l'autocratrice Elisabeth. Catherine II, qui lui a succédé, avec un génie très supérieur, suit la même maxime. Les crimes ne se sont point multipliés par cette humanité, et il arrive presque toujours que les coupables relégués en Sibérie y deviennent gens de bien. On remarque la même chose dans les colonies anglaises. Ce changement heureux nous étonne; mais rien n'est plus naturel. Ces condamnés sont forcés à un travail continuel pour vivre. Les occasions du vice leur manquent: ils se marient, ils peuplent. Forcez les hommes au travail, vous les rendrez honnêtes gens. On sait assez que ce n'est pas à la campagne que se commettent les grands crimes, excepté peut-être quand il y a trop de fêtes, qui forcent l'homme à l'oisiveté, le conduisent à la débauche.

On ne condamnait un citoyen romain à mourir que pour des crimes qui intéressaient le salut de l'Etat. Nos maîtres, nos premiers législateurs, ont respecté le sang de leurs compatriotes; nous prodiguons celui des nôtres.[...]

Il y a des affaires criminelles, ou si imprévues, ou si compliquées, ou accompagnées de circonstances si bizarres, que la loi elle-même a été forcée dans plus d'un pays d'abandonner ces cas singuliers à la prudence des juges. Mais s'il se trouve en effet une cause dans laquelle la loi permette de faire mourir un accusé qu'elle n'a pas condamné, il se trouvera mille causes dans lesquelles l'humanité, plus forte que loi, doit épargner la vie de ceux que la loi elle-même a dévoués à la mort.

L'épée de la justice est entre nos mains; mais nous devons plus souvent l'émousser que la rendre plus tranchante. On la porte dans son fourreau devant les rois, c'est pour nous avertir de la tirer rarement.

On a vu des juges qui aimaient à faire couler le sang; tel était Jeffreys, en Angleterre; tel était, en France, un homme à qui l'on donna le surnom de coupe-tête. De tels hommes n'étaient pas nés pour la magistrature; la nature les fit pour être bourreaux".
Pour finir avec Voltaire :
« Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent. »

Je propose tout de même à nouveau un petit arrêt sur Hugo.

« Et bien, songez-y, qu’est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où a peine de mort est rare, la civilisation règne. »
Il s’agit d’une phrase célèbre extraite du discours de Victor Hugo qu’il proclama devant l’assemblée constituante en 1848.

En 1870, on supprime l'échafaud et la guillotine est à même le sol. Villiers de l'Isle-Adam auteur des Contes cruels nous propose la réflexion suivante :
"Je suis un peu pensif, je l’avoue. De cette guillotine moins l’échafaud, - de cette chute un peu trop basse, en vérité, du couteau légal (qui a l’air de s’abîmer dans une souricière) se dégage, pour tout esprit, l’impression d’on ne sait quelle grossièreté dérisoire, commise envers la Loi, la Nation, l’Humanité et la Mort. Ce sans-façon trivial, cette exagération dans le terre-à-terre de l’instrument justicier n’est ici que de la plus choquante inconvenance. Guillotine d’un peuple d’hommes d’affaires. - L’aspect de l’appareil semble, en effet, nous dire, avec une prud’homie spécieuse :
- « Tel individu a tué. Soit. Nous l’expédions donc à son tour, de la manière la plus brève, la moins cruelle possible, c’est-à-dire en gens pressés, pratiques AVANT TOUT et peu soucieux du théâtral, du déclamatoire. Pour lui épargner quelques secondes d’angoisses inutiles, NOUS avons supprimé des marches d’un moyen âge aujourd’hui démodé, ce qui réduit la peine au strict nécessaire ». [...]


Bref, on va se venger ici, c’est-à-dire équilibrer le meurtre par le meurtre, - voilà tout, c’est-à-dire commettre un nouveau meurtre sur le prisonnier ligotté qui va sortir et que nous guettons pour l’égorger à son tour. Cela va se passer en famille. Mais, encore une fois, c’est méconnaître ce qui peut seul conférer le droit de tuer dans cet esprit-là, de cette façon-là ! L’ombre que projette cette lame terne sur nos pâleurs nous donne à tous des airs de complices : pour peu qu’on y touche encore d’une ligne, cela va sentir l’assassinat ! Au nom de tout sens commun, il faut exhausser, à hauteur acceptable, notre billot national. Le devoir de l’Etat est d’exiger que l’acte suprême de sa justice se manifeste sous des dehors mieux séants. Et puis, s’il faut tout avouer, la Loi, pour sa dignité même, qui résume celle de tous, n’a pas à traiter avec tant de révoltant dédain cette forme humaine qui nous est commune avec le condamné et en France, définitivement, on ne peut saigner ainsi, à ras de terre, que les pourceaux ! La justice a l’air de parler argot, devant les dalles ; elle ne dit pas : Ici l’on tue ; mais : Ici l’on rogne. [...]

Comme j’achève ces réflexions moroses, j’entends un cri lointain, suivi d’une rumeur. Un « curieux » (on dirait que c’est toujours le même), vient de se laisser choir d’une échelle, d’où il voulait « mieux voir », et, dans sa chute, s’est, au dire d’un gardien, « fracturé la boîte osseuse ». On l’emporte agonisant. - Tout à l’heure, il eût traité de farceur celui qui lui eût chuchoté à l’oreille : « C’est toi qui passes le premier ». - Ah ! quel rêve, cette vie ! Quel feu de paille attisé par des ombres !... Cependant, la foule n’accorde aucune attention à ce décès : l’incident n’est, pour elle, qu’une sorte de lever de rideau. Ce défunt banal vient d’essuyer la planche. - Pourquoi son trépas n’intéresse-t-il personne ? N’est-ce donc pas mourir qu’on est venu voir ?
Non. Pas précisément, puisque tête brisée vaut tête coupée. D’ailleurs, derrière ces arbres, ces chevaux, à cette distance du drame, la foule sait bien qu’elle ne verra pas « couper la tête ». - Alors pourquoi vient-elle passer la nuit, ici, debout dans le froid et les ténèbres ?... Pour communier moralement et du plus près possible avec l’horreur d’un homme qui, seul entre les humains, est averti de l’instant où il va mourir. C’est, jointe à la célébrité sinistre de cet homme, la seule solennité de SA MORT qui fascine la foule et l’épouvante ; c’est, enfin, ce qui reste de l’échafaud dans l’imagination de cette foule qui impressionne, la moralise peut-être et lui donne à réfléchir ! Et non point la mort en soi, laquelle n’est qu’un fait secondaire, qu’elle voit tous les jours, pour lequel elle ne se dérangerait pas - attendu, vous le constatez, que le phénomène en est si insignifiant à ses yeux qu’elle vient d’y demeurer complètement indifférente.."
Texte disponible en intégralité 
Le réalisme dans la peine de mort

Enfin il serait difficile de ne pas citer Camus  : je renvoie bien évidemment à "L’Étranger" II, V, 1942 mais aussi à " La Peste "
Dans son essai "Réflexions sur la guillotine" paru en 1957, Camus rapporte cet événement devenu célèbre sur son père (qu'il n' a pas connu) qui serait revenu bouleversé du "spectacle" d'une exécution capitale. 
« Il faut croire que cet acte rituel est bien horrible pour arriver à vaincre l’indignation d’un homme simple et droit, pour qu’un châtiment qu’il estimait cent fois mérité n’ai eu finalement d’autre effet que de lui retourner le cœur. » La  conclusion  de Camus est que « quand la suprême justice donne seulement à vomir à l’honnête homme qu’elle est censée protéger il paraît difficile de soutenir qu’elle est destinée, comme ce devrait être sa fonction, à apporter plus de paix et d’ordre dans la cité. Il éclate au contraire qu’elle n’est pas moins révoltante que le crime et que ce nouveau meurtre, loin de réparer l’offense faite au corps social, ajoute une nouvelle souillure à la première ».

La peine de mort en chanson :

"Le Gorille" 1947, titre qui est interdit d'antenne pendant des années et dans lequel Brassens évoque son désaccord avec le principe de la peine de mort.
Voilà ce que dit Brassens à propos de cette chanson :
En réalité, je me suis engagé. Seulement, les mauvais esprits ou ceux qui sont dépourvus d’esprit ne s’en sont pas aperçus. Pour que les gens un peu imbéciles s’imaginent que vous êtes engagé, il faut que vous énonciez des faits, il faut que vous leur disiez, voilà : "je suis contre la peine de mort". Moi, je n’ai pas dit "je suis contre la peine de mort", j’ai écrit Le gorille.


Extrait du LE CONDAMNE A MORT de Jean Genêt
Condamné à mort, première œuvre publiée par Genet en 1942, à compte d’auteur, alors que le poète est emprisonné à Fresnes pour vol, met en scène la dernière nuit d’un condamné à mort enfermé dans un bagne.


SUR MON COU sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu’une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve,
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.

Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne,
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main,
Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.

Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.

Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.

Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l’escalier, plus souple qu’un berger,
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.

Ô Traverse les murs ; s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans ; couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.

Jean Genet

Voici la version Hélène Martin 1964


Et la version Etienne Daho sur scène, 1998. Celui-ci a enregistré la version intégrale de ce poème avec Jeanne Moreau( Le Condamné à mort, de Jean Genet Jeanne Moreau et Étienne Daho 1 CD Naïve)

mardi 29 mars 2011

Victor Hugo, le beau gosse de ses dames !

Ce talentueux écrivain a en effet eu beaucoup de succès avec les femmes . Dans sa vie trois femmes en particulier ont comptées dans sa vie, Adèle FOUCHER sa femme, sa fille Léopoldine et sa maitresse Juliette DROUET avec qui il eut une relation officielle durant 50 ans.
Après le décès de sa fille, noyée dans la Seine, Victor Hugo lui consacra le recueil des Contemplations, dont le poème  "Demain dès l'aube" est le plus célèbre.

La maison de Cire


L'article ciné de Marine et Elina !



Un film réalisé par Jaume Collet-Serra avec :

Elisha Cuthbert dans le rôle de Carly Jones

Chad Michael Murray dans le rôle de Nick Jones

Brian Van Holt dans le rôle de Bo et Vincent

Paris Hilton dans le rôle de Paige Edwards

Jared Padalecki dans le rôle de Wade

Jon Abrahams dans le rôle de Dalton Chapman




Résumé du film : Un groupe de six amis prend la route pour assister au plus grand match de football de l'année. Mais à la nuit tombée, ils décident de camper en pleine nature et de reprendre la route qu'une fois le jour levé. Les ennuis commencent avec l'intrusion en pleine nuit d'un mystérieux routier suivi du sabotage de leur voiture. Ils vont alors dans un village perdu, et découvrent une mystérieuse maison peuplée de statues de cire, d'un réalisme si stupéfiant qu'ils jureraient qu'elles sont vivantes...



Notre avis: Malgré le fait que ce soit un film d'horreur et qu'il soit interdit aux moins de 16 ans, nous trouvons que ce film ne fait pas si peur que ça en réalité. Le réalisateur joue avec le suspense, et c'est ça qui nous plaît. C'est tout de même un très bon film à regarder entre amis.

dimanche 27 mars 2011

Quand le cinéma s'affichait avec Landi

Les affiches de cinéma conservées à la cinémathèque de Porto-Vecchio constituent, avec les films bien sûr, l'une de ses collections les plus intéressantes.
C'est Lydie Mattei qui nous guide, ce jeudi d'avant les vacances d'hiver, pour une visite complète des lieux avant la projection du "Pigeon" de Monicelli.

C'est aussi elle qui, face à l'interêt manifesté par notre groupe pour l'art de l'affiche et le métier d'affichiste , a la gentillesse d'offrir au CDI un livre consacré à l'un de ses plus grands représentants et auquel Casa di lume avait consacré une exposition du 16 au 31 juillet 2010.

Ce très bel ouvrage de Jean-Claude Bey : " Landi - Affiches : cinéma, théâtre, festival" aux éditions d'Assalit a donc rejoint les collections de notre CDI!

Jusqu'à cette rencontre, le nom de Michel Landi n'évoquait presque rien pour moi. Pourtant, toutes ses affiches, je les connaissais bien ; je les avais vues sur les murs de la ville où j'ai grandi, à l'entrée des grandes salles où l'on donnait les films. Il y avait bien sûr le Gaumont, mais aussi beaucoup d'autres salles aujourd'hui disparues comme les Nouveautés, le Rio, ou le Trianon. Comment ne pas se rappeler ses illustrations réalisés pour "La cité des femmes" (Fellini), "Duel" (Spielberg), "Halloween" (Carpenter), "Furyo" (avec David Bowie et Takeshi Tikano) ou encore "Venin" (Piers Haggard)?


Mais l'affiche du film de Brian de Palma, "Pulsions", choisie pour figurer sur la première de couverture de l'ouvrage, c'est sur le mur de la chambre d'une copine de lycée que je l'ai vue pour la première fois. Il n'était pas rare, dans les années 80, que des affiches de films ornent les murs de nos "piaules" et alimentent ainsi notre imaginaire cinéphile. Bref, avec son titre, l'érotisme dégagé par son premier plan, le danger suggéré par l'apparition de la silhouette gantée de noir au second plan, ce film sentait drôlement le soufre ; chacun ne rêvait que d'une chose, c'était de pouvoir aller le voir, un jour.


Le film est sorti en 1980. Je ne l'ai toujours pas vu, peut-être par crainte qu'il ne soit pas à la hauteur de son incroyable affiche? J'attends l'occasion...


Michel Landi a reçu le César de la meilleure affiche en 1986 pour le film "Harem". Aujourd'hui, faute d'auteur identifiable, cette récompense n'existe plus. Ce sont les agences de pub qui conçoivent désormais les affiches.


Voilà, j'espère vous avoir donné envie de venir découvrir au CDI "Landi, affiches : cinéma, théâtre, festivals". Vous ne serez sûrement par déçus!

vendredi 25 mars 2011

Peine de mort : la solution ?

Quelques exemples de condamnés à mort






Double crime !



Ronnie Lee Gardner, père de famille, était un américain âgé de 49 ans. Alors qu'il était jugé coupable pour le meurtre d'un barman en 1984, lors d'une attaque à main armée, l'année suivante, au cours du procès de ce premier crime, pris de panique, il tente de s'enfuir du tribunal, et assassine Michael Burdell, un avocat à la cour. Ce double homicide lui vaut la condamnation à mort. Il est resté dans le couloir de la mort pendant plus de 25 ans à attendre la sentence finale. Puisqu'aux Etats unis, le choix du mode d'execution est donné aux condamnés, il a préféré mourir sous les balles plutôt que par voie intraveineuse, le 18 juin 2010.













Crime passionnel..


Leroy White, un homme noir âgé de 51 ans, a été condamné en 1989 pour le meutre de son ex-femme, car celui-ci ne supportait pas d'être séparé d'elle. Il l'avait tuée de deux coups de pistolet, et avait également blessé la soeur de celle-ci. Après avoir passé 22 ans dans le couloir de la mort, il a été exécuté en janvier 2011, par injection mortelle.












23 avocats pour 6 accusés !


Le 25 novembre 2010 à Zhengzou, un tribunal de la province du Henan (centre de la Chine) a condamné à mort six personnes pour un trafic de drogue. De plus, trois autres personnes ont été condamnés à la peine de mort avec sursis, et 12 autres se sont vu infliger des peines de prison allant de deux ans à la perpétuité. Le réseau produisait des stupéfiants et les revendait dans plusieurs provinces du sud de la Chine depuis 2006. Le procès à duré 48 heures.



Pour plus d'informations

mardi 22 mars 2011

STREET DANCERS la danse de rue filmée comme vous ne l'avez jamais vu

realisateur : Chris Stokes
production: Ketrina "Taz" Askew, Marcus Morton & Cassius Vernon Weathersby

SYNOPSIS:
 DAVID et ELGIN , deux amis d'enfance sont passionnés par le breakdance . Leur crew réputé invincible est finalement battu par un autre crew lors d'un battle à cause de la trahison de SONNY, membre du crew de DAVID et ELGIN, lâchant par la même occasion la somme de 5000 $. Obligés de rembourser leurs dettes DAVID et ELGIN doivent rempiler dans leurs anciens boulots de convoyeur de drogues. Mais DAVID laisse tomber ELGIN pour un rendez vous galant avec la sœur de celui ci et ELGIN se fait agresser lors de sa passe; et leur amitié est brisée.Chacun va crée son propre crew pour participer au plus grand battle de tout les temps avec a la clé 50 000 $.Le chemin qu'ils empruntent va t - il de nouveaux les réunir?

CE film est l'un des seuls films représentant la danse de rue a son apogée